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11th Bioforum : October 11th, 2007

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

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BioLiège and Interface Entreprises-Université are pleased to invite you to the

11th Bioforum

October 11th, 2007
Amphithéâtres de l’Europe – University of Liège – Sart Tilman

A unique one-day meeting between bio-industry representatives and young researchers in life sciences with more than 500 participants from all over Europe.

An opportunity for the industry to gain access to innovative ideas and technologies, to make contacts and to recruit highly qualified staff.

An opportunity for researchers to get in touch with the industry (to understand their needs, to initiate new research contracts, to explore career options, …).

The Bioforum at a glance

– Crossroads of Knowledge: top conferences with prestigious speakers
– Biomed and Agrofood Innovation Avenues: poster sessions
– Careers Square: job fair (organized by BeAble Sciences)
– Business Lanes: commercial exhibition

Highlights this year

– Prof Peter Carmeliet (KUL-VIB) and Mrs Marie-Dominique Simonet, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Relations Extérieures, will pay us the honor of attending the symposium.
– Active support is kindly provided by the Poles de Compétitivité Biowin and Wagralim during the morning sessions.
– A Bioforum Abstract Planner Program, available on the website, will enable you to plan your own itinerary for your day at the Bioforum.

For further information, surf on the brand new Bioforum website
http://www.bio-forum.org

Deadline for abstract submissions September 10, 2007

We look forward to meeting you and your colleagues.

Yours faithfully

Isabelle Rausin
Vice-President of BioLiège
Michel Morant
Director of Interface
Bernard Rentier
Rector of ULg

Contact Géraldine Boseret, Interface Entreprises-Université de Liège
Work +32 4 349 85 34 – mob: +32 477 44 26 74
mail: geraldine.boseret@ulg.ac.be

With the financial support of DGTRE

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BeABLE Sciences organise l’espace carrière du Bioforum 2007

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

BeABLE Sciences organise, en partenariat avec l’Interface Entreprises-Université de l’Université de Liège et Bioliège, un espace carrière dédié aux jeunes acteurs des biotechnologies, des sciences de la vie et de l’environnement. Cet événement se déroulera dans le cadre de la 11ème édition du Bioforum et aura lieu le 11 octobre 2007.

Le mot du Vice-Président, Joël Gérardin

Y a-t-il une vie après l’unif ? Où peut me mener mon diplôme de graduat ? Celui-ci est-il suffisant ? Un doctorat me laissera peut-être quelques années pour réfléchir à ce que je ferai de ma vie… Mon diplôme m’a beaucoup trop spécialisé et me ferme des portes… Où puis-je trouver des offres d’emploi pertinentes ? Comment postuler ? Comment puis-je me vendre lors d’une interview ?
Ces considérations, la majorité des jeunes diplômés y font face au début de leur carrière. Trop souvent, l’information circule mal au sein des hautes écoles et des universités. Le marché de l’emploi semble complexe, précaire, saturé… Et il n’est pas toujours simple de quitter le cocon des études et de sortir du monde académique !
On constate aujourd’hui l’existence d’un étrange paradoxe : les jeunes diplômés hautement qualifiés peinent à décrocher un job alors qu’en même temps, de nombreuses entreprises du secteur des biotechnologies se plaignent de ne pas trouver la perle rare…
Conscient de ce fait, plusieurs initiatives se sont récemment mises en place : les journées de sensibilisation à la valorisation professionnelle du doctorat (Doc-career à Louvain La Neuve), les TFE en entreprises et les formations continuées proposées par Biowin ou le Forem, etc.
Depuis 12 ans, le Bioforum, événement gratuit initialement dédié aux doctorants, a notamment pour but de donner aux jeunes chercheurs une vision pragmatique du monde du travail. Cette année, BeABLE Sciences a décidé de prendre en charge l’organisation de l’espace carrière (Job Fair) du Bioforum. Nous y attendons au moins un vingtaine d’employeurs publics (institutions de recherche, organismes publics) et privés (PME, grandes entreprises, consultants, …).
Alors si vous voulez aussi prendre votre avenir professionnel en main, que vous soyez étudiants en graduat ou universitaires, doctorants, jeunes chercheurs ou techniciens, faites votre marché : venez rencontrer librement des employeurs, informez-vous des carrières qui vous sont offertes dans les entreprises présentes, passez des interviews « à blanc » pour vous évaluer et pourquoi pas, décrochez un job de rêve !

Les modalités pratiques

Le Bioforum
Le concept du Bioforum se base sur l’échange entre la recherche universitaire et le monde des biotechnologies. L’objectif de cet événement est double. D’une part, il vise à fournir une vue générale et multidisciplinaire, en terme de carrière professionnelle, aux doctorants. D’autre part, il constitue, pour les entreprises, une opportunité de s’informer des dernières évolutions en matière de biotechnologies, de développer des contacts avec les chercheurs, d’acquérir de nouvelles technologies issues des universités et de recruter du personnel hautement qualifié. Ce 11ème Bioforum sera l’occasion pour quelques 500 visiteurs et participants de partager leur expérience dans les nombreux domaines qu’englobent les biotechnologies. Les jeunes chercheurs pourront exposer leurs travaux lors des sessions de présentation de posters. La matinée de ce 11 octobre sera dédiée à des conférences tenues à la fois par des membres du personnel académique et par des représentants des industries sur des thèmes allant de la recherche relative au domaine biomédical à celle relative domaine agrobiologique. L’après-midi se focalisera sur certains aspects pratiques de la transition entre le monde universitaire et le monde des industries en biotechnologies, avec l’occasion de s’initier à un entretien d’embauche, d’aborder le sujet de la création de petites entreprises, et de l’utilisation appropriée des cahiers de laboratoire. Le détail du programme de la journée est disponible sur le site web http ://www.bio-forum.org
Public cible de l’espace carrière
La précédente édition du Bioforum, en 2006, comptait plus de 500 participants dont certains venaient d’Allemagne, des Pays-Bas, d’Italie et de Suisse. Une part importante du public (43%) était constituée d’étudiants majoritairement en cours de doctorat. Le monde académique était également présent à cet événement (29%). Près d’une centaine de représentants du monde industriel s’était également déplacée pour aller à la rencontre du secteur de la recherche universitaire. Enfin, une soixantaine de personnes du monde économique et politique ont participé à cette rencontre.
Cette année, BeABLE_Sciences compte cibler toute personne désirant prendre son avenir professionnel en main. Cet événement est l’opportunité, pour toute personne à la recherche d’un emploi, de rencontrer les représentants du monde professionnel. Cet espace carrière s’adresse tant aux étudiants en graduat, qu’aux universitaires, aux doctorants, aux jeunes chercheurs et aux techniciens.
Objectifs de l’espace carrière

  • Informer les étudiants, les actifs et les demandeurs d’emploi du secteur des biotechnologies des diverses possibilités de carrière
  • Favoriser la rencontre entre les entreprises à la recherche de collaborateurs et les personnes actives ou en recherche d’emploi
  • Contribuer à créer une dynamique de rencontre pour les acteurs du monde des biotechnologies et des sciences de la vie et de l’environnement

Entreprises, site web et dépôt des curriculum vitae
Nous proposons des espaces réservés aux entreprises pour communiquer avec les candidats potentiels à l’embauche. Les candidats potentiels pourront prendre contact directement avec les représentants des entreprises, déposer leur curriculum vitae, si cela n’a pas été préalablement fait via notre site web et, éventuellement participer à un entretien d’embauche dans l’un des boxes prévus à cet effet.
Dans le courant du mois de septembre, le site internet de BeABLE Sciences, http ://www.beablesciences.org, mettra à la disposition des personnes désireuses de recourir à ce service gratuit, une page web où elles pourront déposer anticipativement leurs CV. Cette base de données sera accessible à tous les partenaires avant la manifestation. Les entreprises pourront ainsi compulser les CV des candidats, se faire une idée préalable du potentiel des chercheurs d’emploi et éventuellement, les contacter pour déterminer un rendez-vous lors de l’espace carrière.
Les entreprises participantes seront à la recherche de jeunes diplômés ou de jeunes professionnels pour des offres d’emploi spécifiques ou dans le but de créer une réserve de recrutement. L’espace carrière est donc ouvert tant aux candidats disponibles immédiatement sur le marché de l’emploi qu’à ceux ayant déjà un œil sur leur avenir professionnel. Les fiches descriptives des entreprises participantes seront également mises en ligne dans le courant du mois de septembre afin que les candidats puissent se faire une idée du panel des recruteurs.
Par ces nouvelles orientations, nous cherchons à rendre cette manifestation encore plus dynamique, plus ouverte aux sociétés, aux entreprises et aux institutions mais aussi plus interactive.
Lieu de l’évenement
L’espace carrière prendra place dans les amphithéâtres de l’Europe de l’Université de Liège (http://www.ulg.ac.be/photos/europe.html), au cœur du campus du Sart Tilman. Dans ce bâtiment moderne, trois salles de 100 m2 seront réservées aux participants à proximité des lieux de conférence et seront d’accès direct au hall d’exposition des posters et à la zone de restauration.
Modalités de participation
L’accès à la totalité du Bioforum ainsi qu’à l’espace carrière est gratuit pour tous les visiteurs (étudiants, doctorants, chercheurs, …). Il vous est cependant demandé, pour des raisons d’organisation, de vous inscrire via le site web du Bioforum (http ://www.bio-forum.org).
Nous espérons sincèrement vous rencontrer lors de cette manifestation. Par votre participation, vous soutiendrez l’effort de rencontre et d’échange que BeABLE Sciences désire développer au sein du monde de la recherche scientifique.

Joël Gérardin

Nancy Garbacki

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Jacques Thierie

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

Background
1. Quelle(s) formation(s) avez-vous suivie(s) lors de vos études ?
En 1972, j’ai obtenu une licence en sciences chimiques et l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur. A ce moment, une grave crise familiale m’a empêché d’entamer un doctorat et j’ai dû travailler pour gagner ma vie. Cet événement est déterminant pour la suite de ma carrière.

2. Durant combien de temps avez-vous cherché du travail, après avoir terminé vos études ?
Dans les années 70, c’était la guerre froide et les garçons étaient obligés de faire un service militaire. Comme je ne voulais pas, j’ai défendu, et obtenu, devant les tribunaux le statut d’objecteur de conscience pour des raisons philosophiques. J’ai attendu 1 an mon incorporation dans le Service Civil du Ministère de l’Intérieur. Durant cette période, pas de travail possible : le statut d’objecteur de conscience était assez mal vu. Ensuite, j’ai presté 24 mois de service civil. A la fin de ce service, j’ai trouvé du travail en quelques mois, dans le privé (industrie pharmaceutique).

3. Quelle méthode avez-vous appliquée afin de trouver du travail ?
On essaie évidemment toutes les méthodes (d’avant Internet à la maison). Personnellement, j’ai trouvé l’emploi sous la rubrique « emploi » d’un journal. La crise pétrolière de 73 était déjà fort perceptible, les emplois devenaient plus rares, mais la situation était moins grave alors qu’elle ne l’est maintenant, me semble-t-il.

4. Pouvez-vous, en quelques mots, nous expliquer le parcours professionnel que vous avez suivi ?
Mon rêve d’enfant (10-12 ans, sans que je sache pourquoi) était de devenir chercheur. J’ai donc « navigué » beaucoup, de place en place, toujours dans l’espoir de me rapprocher de cet idéal ou pour des raisons « alimentaires » (il y a eu du privé, de l’administratif (technique) et de l’enseignement). Finalement, j’ai été engagé dans le service du Prof. Ilya Prigogine (prix Nobel) à l’ULB, où j’avais présenté mon travail de fin d’études. Ce service était remarquable parce qu’il n’existait de fermeture à aucun problème et des sujets comme la thermodynamique des processus irréversibles, l’optique, les processus markoviens et différentes approches biologiques étaient abordés. J’ai travaillé là essentiellement sur des sujets à caractère biologique (système immunitaire, modèle neurologique de Hodgkins, …) mais aussi en génie chimique pour les industries Solvay. A la retraite de Prigogine, le service s’est réorganisé et, en tant que service de Chimie-Physique théorique II, l’approche biologique s’est limitée aux « noyaux » les plus développés. Il faut dire que la critique de la manière prigoginienne de faire de la science s’était manifestée depuis longtemps et prenait un ton plus catégorique. J’ai alors quitté le service, principalement pour voir si les principes théoriques pouvaient s’appliquer réellement à des situations biologiques complexes réelles. J’ai alors pris un statut de chercheur libre, entrecoupé de jobs plus ou moins alimentaires. Le hasard m’a fait connaître la problématique des stations d’épuration : véritable synthèse entre le « génie biotechnologique » et les systèmes complexes, stochastiques et forcés. Après plus de dix ans passés dans ce domaine, avec des hauts et des bas sur le plan financier, j’ai rajouté à mes activités de l’enseignement dans le supérieur de promotion sociale et dans l’enseignement technique.

Evaluation personnelle de votre parcours professionnel
1. Avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours professionnel ? Comment les avez-vous résolues ?
J’ai évidemment rencontré beaucoup de difficultés dans ce parcours professionnel. Il n’existe, à mon point de vue, pas de règles générales pour résoudre ce genre de problème. La souplesse et l’improvisation, de même qu’une bonne faculté d’adaptation et une bonne résilience sont des facteurs favorables. Mais chaque problème exige sa solution propre. A titre d’exemple, le budget d’une recherche est beaucoup plus élevé pour un docteur que pour un licencié. Pour avoir des contrats plus facilement (entre autres), j’ai passé mon doctorat le plus tard possible (en 2005 seulement).

2. Votre parcours professionnel vous a-t-il demandé/vous demande-t-il toujours beaucoup de sacrifices (personnels, familiaux, horaires contraignants, …) ?

Oui. J’ai sacrifié et je sacrifie encore beaucoup de « choses » (avec la complicité de ma femme) qu’une carrière boulot-métro-dodo permet.

3. Avez-vous, à un moment, décidé de quitter la Belgique pour aller travailler à l’étranger ? Si oui, quelles en étaient les raisons et comment vous y êtes pris pour trouver ce travail (temporaire ou définitif) à l’étranger ? Avez-vous rencontré/résolu certaines difficultés ?

J’ai envisagé cette hypothèse à une époque, mais il fallait alors sacrifier la carrière professionnelle de ma femme, à laquelle elle tenait beaucoup. J’ai donc renoncé.

4. Et si c’était à refaire… ?
Je referais … en essayant, expérience aidant, d’éviter quelques pièges. Mais ce n’est sans doute qu’une illusion : « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ».


Fonction actuelle

1. Quelle est votre situation/fonction actuelle ?
Je suis alternativement chercheur libre (bénévole) et chercheur sur fonds extérieur (rémunéré). Pour financer ce type de vie professionnelle un peu précaire, je fais de l’enseignement spécialisé (supérieur et secondaire) à temps partiel.

2. Quelles sont les qualités nécessaires pour pouvoir remplir une telle fonction ?
Il faut évidemment pouvoir passer assez facilement d’un mode de fonctionnement à un autre, puisqu’il s’agit de plusieurs fonctions différentes. En gros, les qualités sont les mêmes que celles déjà énumérées dans le paragraphe précédent, point 1.

3. Vos études vous ont-elles bien préparé à votre fonction actuelle ?
J’ai eu de très bons « profs » et d’autres … moins bons. De 1972 à 2007, mes études sont dépassées, évidemment. Comme je me sens encore très « dans le coup », j’en conclus que j’ai appris à apprendre. A côté des enseignements « techniques », il faut pouvoir développer son aptitude à « s’auto-former ».

4. Quels sont, pour vous, les avantages et les inconvénients de votre fonction actuelle ?
Avantages : je réalise un idéal qui me vient de l’enfance et qui ne m’a jamais quitté avec un atout remarquable : une énorme liberté d’agir et de penser.
Inconvénients : sacrifices et précarité.

5. Votre situation actuelle est-elle celle que vous aviez imaginée en sortant de vos études ? Si non, quels étaient vos premiers objectifs ?
Je pense que les réponses qui précèdent répondent à cette question.

6. Regrettez-vous certains choix pris dans le cadre de votre parcours professionnel ?
J’ai évidemment commis des erreurs. Je crois que les regrets sont inutiles. Du reste, j’ai appris que, parfois, un « mauvais choix » finit par déboucher sur une option inattendue et favorable.

Vision de votre avenir professionnel
1. Avez-vous personnellement, dans votre fonction actuelle, des perspectives d’avenir ? Désirez-vous continuer dans le même secteur ?
A 58 ans, l’essentiel de mes activités est derrière moi. Je désire continuer dans le même secteur, pour ce qui concerne la recherche… mais je suis continuellement en quête de changements et de projets novateurs.

2. Est-ce, de manière générale, un secteur où les perspectives d’emploi sont bonnes ?
Le secteur de la recherche crée peu d’emploi. C’est une évidence (en Belgique et ailleurs), particulièrement dans le domaine fondamental. Les politiques ne cessent de le proclamer mais les réalisations sont plus que modestes. Ce secteur n’est pas « porteur » pour se faire élire.

Conseils aux jeunes diplômés
1. Conseilleriez-vous les études que vous avez réalisées à une personne désireuse d’occuper une fonction similaire à la vôtre ?
Je conseillerais volontiers des études scientifiques à quiconque serait intéressé, par contre, je crois que ma situation ne représente pas un pôle d’intérêt majeur pour quiconque. Si ?

2. Avez-vous des conseils à donner aux jeunes scientifiques nouveaux diplômés ?
Je pense sincèrement que l’expérience ne se transmet pas. Chacun fait ses erreurs et ses succès à sa manière. Je ne crois pas beaucoup aux plans de carrière : ils ne tiennent jamais compte, par définition, des aléas possibles ; de plus, nous changeons au cours d’une vie et les centres d’intérêts peuvent se déplacer beaucoup plus qu’on ne le pense. Par contre, je crois aux idéaux : il faut essayer de concrétiser ses rêves. Quelques petits adages que j’aime bien :
– « On ne regrette pas ce que l’on a fait : on regrette ce que l’on n’a pas fait. »
– « On a le droit d’échouer mais on n’a pas le droit de ne pas essayer. »
Je regrette beaucoup de ne pouvoir fournir une formule magique pour réussir sa vie je pense qu’il n’y en a pas : « Il n’y a pas de chemin, on trace le chemin en marchant. »
Quant à moi, je me regarde dans mon miroir sans rougir.

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Nancy Garbacki

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

Background
1. Quelle(s) formation(s) avez-vous suivie(s) lors de vos études ?
J’ai terminé en 1995 une Licence en Biologie, section botanique. J’ai ensuite réalisé un Diplôme d’Études Complémentaire (DEC) en Chimie et Pharmacologie des Substances naturelles, puis un DEA en Sciences pharmaceutiques et finalement un Doctorat en Sciences Biomédicales expérimentales.

2. Durant combien de temps avez-vous cherché du travail, après avoir terminé vos études ?
Après la licence en biologie, clôturée par un mémoire sur l’écologie des algues des grottes de Belgique, j’ai cherché du travail pendant une année complète et sans succès. Je désirais ardemment trouver un emploi qui ait trait à l’écologie, l’environnement et qui incluait du travail de terrain. Mon rêve, à cette époque, était de participer à la gestion d’une réserve naturelle (en Belgique ou, mieux, à l’étranger en milieu alpin). Après quantité de refus, j’ai rapidement déchanté.
Voyant qu’avec mon diplôme tout neuf et ma pauvre expérience, dans un domaine qui n’intéressait personne, je ne trouverais rien d’autre qu’un emploi de délégué médical, j’ai décidé de reprendre une année complémentaire à l’Université (DEC) et ce, malgré le désaccord de l’ONEM. Bien m’en a pris : c’est ce qui a permis de me lancer dans une nouvelle voie et de m’introduire dans un autre secteur de la recherche.

3. Quelle méthode avez-vous appliquée afin de trouver du travail ?
La seule méthode qui m’a été bénéfique pour les différents emplois que j’ai eu jusqu’à présent est celle des contacts : j’ai toujours obtenu un emploi auprès de personnes que je connaissais déjà préalablement, que ce soit de près ou de loin. De plus, je n’ai jamais considéré que rendre un service (même si parfois celui-ci vous éloigne de votre propre tâche) était une perte de temps ou d’énergie : mettre du cœur à l’ouvrage est valorisant pour soi-même et aussi, je pense, une bonne manière de se faire connaître voire apprécier pour son travail. Lors de mes dépôts de candidature, apporter directement un CV, en mains propres, après une prise de rendez-vous par téléphone a toujours été plus payant qu’un envoi « anonyme » par la poste ou par e-mail.

4. Pouvez-vous, en quelques mots, nous expliquer le parcours professionnel que vous avez suivi ?

Durant et après le DEC, j’ai été employée à temps partiel comme guide dans les serres de l’Université de Liège. Le DEC m’a permis de faire connaissance avec le Département de Pharmacie de l’ULg. J’ai été autorisée par le professeur de Pharmacognosie, M. Angenot, à venir travailler dans son laboratoire en tant qu’assistante volontaire. C’était un travail non rémunéré. L’année suivante, j’ai obtenu un Grant FNRS Spadel pour étudier, durant un an, la flore des eaux de consommation. Je suis donc retournée à mes anciennes amours, à l’Institut de botanique. Après deux publications suite à mon travail volontaire en Pharmacognosie, M. Angenot m’a engagée pour la réalisation d’un DEA qui portait sur les propriétés anti-inflammatoires de composés d’origine végétale. Durant ce DEA, j’ai été réaliser de nombreux tests in vivo chez le professeur Damas (Laboratoire de Physiologie humaine, ULg) : un poste d’assistant s’est ensuite ouvert, j’ai postulé et je l’ai obtenu. C’est là-bas que j’ai entrepris ma thèse de doctorat sur les propriétés anti-inflammatoires des proanthocyanidines du Cassis. J’ai également encadré les travaux pratiques des étudiants en médecine, pharmacie, dentisterie et sciences biomédicales. Maintenant, je travaille au Laboratoire de Biologie des Tissus conjonctifs (ULg) pour un projet Région wallonne portant sur le traitement de la fibrose sous-épithéliale bronchique touchant les asthmatiques.

Evaluation personnelle de votre parcours professionnel
1. Avez-vous rencontré des difficultés dans votre parcours professionnel ? Comment les avez-vous résolues ?
Les difficultés que j’ai rencontrées se sont, jusqu’à présent, concentrées au début de mon parcours professionnel : trop peu de réalisme face au marché du travail, trop peu d’expérience, trop peu de contacts. Je désirais absolument rester, si pas dans le domaine de l’environnement, au moins dans celui de la recherche scientifique. Je me suis donc réorientée afin de sortir du carcan de l’écologie-botanique. Même si cela n’a pas été facile, (au point de vue financier mais aussi au point de vue de la reprise d’un cursus universitaire s’éloignant de ma formation de base), j’ai eu la chance de tomber dans un bon créneau.

2. Votre parcours professionnel vous a-t-il demandé/vous demande-t-il toujours beaucoup de sacrifices (personnels, familiaux, horaires contraignants, …) ?

Reprendre des études et passer des sessions d’examen, rédiger des articles, des demandes de crédit, des mémoires et des doctorats alors que des amis d’un âge comparable travaillent « normalement », cela peut paraître contraignant, tout comme se remettre constamment à niveau (ce n’est pas toujours simple de donner des TP en physiologie humaine lorsqu’on est botaniste), faire des heures supplémentaires non payées (travailler le soir ou un dimanche!!!), ne pas avoir d’horaire fixe ou partir à l’étranger (Mon dieu, tu es au moins mieux payée pour ça…?). Je pense que c’est le lot de chaque chercheur. Si cela commence à paraître trop contraignant, c’est qu’il faut changer de métier.
Cependant, il est vrai qu’il faut également tenir compte de sa famille. C’est sans doute à ce niveau que la gestion de l’emploi du temps est plus délicate. J’ai heureusement toujours eu dans mon entourage des personnes compréhensives avec lesquelles cela n’a jamais posé de problème.

3. Avez-vous, à un moment, décidé de quitter la Belgique pour aller travailler à l’étranger ? Si oui, quelles en étaient les raisons et comment vous y êtes pris pour trouver ce travail (temporaire ou définitif) à l’étranger ? Avez-vous rencontré/résolu certaines difficultés ?
A la fin de mon doctorat, M. Damas, mon chef de service m’a proposé un stage de quelques mois à Montréal, chez un de ses collègues (toujours le système des « contacts »). Avec les chercheurs du laboratoire de Montréal, nous avons monté un petit projet en relation avec mon sujet de thèse et je suis partie. La raison principale de mon départ était d’enrichir mon CV, la raison secondaire, de faire un break avec la Belgique et la raison officielle, de vérifier l’activité de mes produits sur des cascades spécifiques du processus inflammatoire. J’étais en fin de doctorat, j’avais la chance d’avoir suffisamment de résultats pour rédiger une thèse cohérente et je suis donc partie à l’Université de Montréal le cœur léger, en me disant que si résultats il y avait, ce serait parfait, sinon, ce ne serait pas un drame.
Les seules difficultés rencontrées sont celles inhérentes à la paperasserie obligatoire pour le départ. Un absentéisme récurrent des personnes qui devaient me fournir la photocopie du papier Machin ou de la convention Bidule (à insérer au dossier Truc à rentrer à l’ambassade pour avant-hier) a été ma malédiction principale. Il faut donc compter environ trois fois plus de temps que ce qui paraît raisonnable pour boucler un dossier de demande de permis de travail…

4. Et si c’était à refaire… ?
Je ne regrette pas mon chemin. J’aimerais juste un peu plus de facilité d’accès sur la rampe de lancement. J’opterais peut-être pour une autre formation de base (pharmacie, médecine voire, pourquoi pas, un graduat en biotechnologies).

Fonction actuelle
1. Quelle est votre situation/fonction actuelle ?
Je termine actuellement la deuxième année d’un contrat de 4 ans pour un projet Région wallonne à l’Université de Liège. Je suis chercheuse dans une équipe pluridisciplinaire. Mon travail consiste principalement en manipulations de biologie moléculaire, à côté du travail de paperasserie immanent à ce projet. Je ne fais plus d’enseignement.

2. Quelles sont les qualités nécessaires pour pouvoir remplir une telle fonction ?
La persévérance est sans doute l’atout le plus utile.

3. Vos études vous ont-elles bien préparé à votre fonction actuelle ?
Absolument pas. Durant mes années de licence, je n’ai eu que quelques heures de cours sur les techniques de biologie moléculaire. Les cours de 3ème cycle (DEC, DEA) et les emplois que j’ai eu précédemment n’avaient pas non plus de relation directe avec ce que je fais actuellement. Je suis donc arrivée à ma fonction de « post-doc » comme une novice, excepté quelques manipulations durant ma thèse. Cela s’est toujours déroulé ainsi pour la plupart de mes emplois : j’ai appris les techniques de phytochimie et les manipulations in vivo et in vitro sur le tas.

4. Quels sont, pour vous, les avantages et les inconvénients de votre fonction actuelle ?

L’avantage est la liberté dans la manière de mener ma partie du projet de recherche (timing, méthodes, orientation). Le travail en équipe multidisciplinaire est également très stimulant. Je ne vois pas spécialement d’inconvénient majeur.

5. Votre situation actuelle est-elle celle que vous aviez imaginée en sortant de vos études ? Si non, quels étaient vos premiers objectifs ?
Absolument pas. A l’époque de mon cursus universitaire en biologie, les années de candidatures (baccalauréat) étaient suivies d’un choix : une licence (master) en botanique, zoologie ou biochimie. Mon choix s’est porté sur la botanique, entre autre parce que je ne désirais pas risquer de faire de l’expérimentation animale par la suite, ni, d’ailleurs, me lancer dans la biologie moléculaire (qui me paraissait, pour le peu de théorie que j’ai vais engrangé à l’époque, fortement rébarbatif). Finalement, j’ai tout de même travaillé plus de 6 ans sur des rats et des souris et actuellement, je jongle intensivement avec les techniques de PCR, les transfections de siRNA et la quantification d’expression de miRNA. C’est évidemment très loin du désir initial de travailler dans des réserves naturelles alpines…

6. Regrettez-vous certains choix pris dans le cadre de votre parcours professionnel ?
Non. Ce sont des choix que j’ai faits en connaissance de cause. Ils m’ont tous apporté de l’expérience et de la nouveauté.

Vision de votre avenir professionnel
1. Avez-vous personnellement, dans votre fonction actuelle, des perspectives d’avenir ? Désirez-vous continuer dans le même secteur ?
A l’heure actuelle, je n’ai pas de perspective d’avenir pour le poste que j’occupe. Je considère qu’il me reste deux années pour trouver un nouvel emploi. Je ne me limite pas dans le choix de mon futur emploi. Je suis passée de l’écologie des algues à la phytochimie puis à la physiologie avant d’arriver à la biologie moléculaire. J’ai toujours dû me remettre à niveau à chaque nouveau contrat. Il y a toujours le stress au départ d’arriver dans un projet dont on connaît peu la théorie et la technologie, la peur de paraître « ridicule ». Mais on y survit très bien si l’on se motive et se prend au jeu et l’on s’enrichit énormément. Le fait d’avoir une carrière variée ne permet certes pas de se spécialiser dans un domaine et de devenir une élite mais cela permet d’avoir une vision large d’un projet, de pouvoir appréhender plus de problèmes par le fait d’avoir déjà touché à beaucoup de choses.
En conclusion, je pense que je ne continuerai pas dans le même secteur. Il n’y a pas de raison que cela change!

2. Est-ce, de manière générale, un secteur où les perspectives d’emploi sont bonnes ?
Les perspectives d’emploi à durée déterminée pour les jeunes chercheurs, et particulièrement ceux désirant entreprendre un doctorat, sont bonnes. Il y a, de manière générale, un bon turnover dans les universités. Par contre, il est peu probable de faire carrière dans un laboratoire universitaire.

Conseils aux jeunes diplômés
1. Conseilleriez-vous les études que vous avez réalisées à une personne désireuse d’occuper une fonction similaire à la vôtre ?
Absolument pas. Je pense que la biochimie ou les sciences biomédicales seraient plus appropriées pour aborder de manière plus sereine un tel emploi. Ceci dit, le cursus universitaire actuel en biologie est probablement plus complet en ce qui concerne la biologie moléculaire qu’il ne l’était il y a 15 ans.

2. Avez-vous des conseils à donner aux jeunes scientifiques nouveaux diplômés ?
N’attendez pas que quelqu’un fasse le premier pas à votre place, c’est une perte considérable de temps et d’information : foncez mais restez humble.
Osez les collaborations. Osez apprendre de nouvelles choses : les personnes motivées ne sont jamais ridicules. Osez questionner, tout le monde (une personne extérieure, novice, peut révéler des failles dans la rédaction d’un projet de recherche, par exemple). Osez aider. Ne vous dites pas que vous n’avez pas de temps pour vous investir. Et surtout, ne vous limitez jamais.

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Le défi du cercle polaire arctique

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

Challenge

Deux étudiants en sciences agronomiques, Jérémy Goldyn et Lionel Clermont, se sont donné pour défi d’atteindre Kiruna, la dernière ville du cercle polaire en 15 jours à pied et en stop depuis Liège (Belgique) et avec seulement 50 euros en poche et l’aide de quelques sponsors.

Goldyn

En effet, au cours des 16 premiers jours de juillet 2007, ils ont parcouru les 4000 km qui séparent la Belgique du cercle polaire arctique. Lors de cette aventure, différents thèmes ont été abordés ; parmi ceux-ci, notons, entre autres, le respect de l’environnement, l’écologie, la communication, la découverte, le sport et la santé.
Au cours de ce voyage, nombreuses sont les villes qu’ils ont visitées. Le périple les a emmené premièrement à Maastricht (Pays-Bas), d’où ils ont rejoins l’Allemagne en passant par les villes de Venlo, Hamm, Hannover, Hamburg et Kiel.
Après un bref séjour à Copenhague, leur voyage s’est poursuivi par la Suède. Dans ce pays, différentes escales seront réalisées (Helsinghorg, Orkelljunga, Stockkholm, Sundswall, Ornsköldsvik, Umea, Lulea, Boden, Jockmokk) avant d’atteindre finalement Kiruna. Leur objectif atteint, un nouveau but s’est mis en forme : atteindre Abisko, dernière ville avant la Laponie. Un trekking sur une des montagnes proche de cette ville aura également été réalisé dans le but d’atteindre le sommet (presque 2000 m d’altitude).
Leur séjour ou leur passage dans les diverses villes européennes, leur a permis de visiter découvrir certains lieux emblématiques et de nombreuses merveilles architecturales.
Ce périple leur a également permis de rencontrer de nombreuses personnes. La générosité de celles-ci permit à ces deux sportifs de trouver hospitalité pour la nuit, bien souvent accompagnée d’un bon repas. En effet, outre la marche et le stop, les différents moyens de locomotion qu’ils ont utilisés pour réaliser leur périple sont le train et ferry. Une partie du trajet a également été réalisée en avion.
Les détails et le récit de ce voyage ont été rédigés par Jérémy Golgyn, président de l’association Ecber, et sont visibles sur leur site (http://www.ecber.com/defi.html). Nous tenons à les remercier d’avoir accepté de nous faire part de leurs aventures et nous vous invitons vivement à prendre connaissance des détails de leur passionnant voyage.

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Editorial

Posted by beablenews sur septembre 4, 2007

A tous et à toutes,

En cette fin de période estivale, nous vous souhaitons un bon retour de vacances et une bonne reprise du travail et des activités au sein de BeABLE_Sciences.

Deux volets seront abordés dans le cadre de cette newsletter.

Le premier est un bref récit d’une expédition réalisée par deux jeunes étudiants en sciences agronomiques (école de La Reid). Jérémy Goldyn et Lionel Clermont se sont lancés le défi d’atteindre Kiruna, ville polaire de l’arctique, en 15 jours (du 1 au 16 juillet derniers) avec 50 euros en poche. Ils ont accepté de nous expliquer leur expédition.

Le second volet abordé dans cette news est le brossage de portraits de scientifiques ayant réalisé des études « bio » et acceptant de nous faire partager leur expérience acquise tout au long de leur parcours professionnels.

Le premier portrait est celui de Nancy Garbacki, licenciée en Biologie (section botanique) et docteur en en Sciences Biomédicales expérimentales. Elle travaille actuellement en tant que chercheur au Laboratoire de Biologie des Tissus conjonctifs (ULg). Le second est celui du docteur Jacques Thierie. Ce dernier a obtenu sa licence en sciences chimiques et son agréation de l’enseignement secondaire supérieur en 1972. Aujourd’hui, ces deux personnes travaillent toujours en tant que chercheur. Nous tenons à les remercier pour leurs explications, leurs conseils et pour avoir accepté de nous faire part de leur expérience.

Enfin, le 11 octobre prochain, aura lieu la 11ème édition du Bioforum de Liège. Lors de cet évènement, BeABLE_Sciences organise, en partenariat avec l’Interface Entreprises-Université de Liège et BioLiège, un espace carrière consacré aux jeunes scientifiques. Nous vous y attendons nombreux.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne lecture…

L’équipe du BeABLE_News

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Le programme BioWin « mémoire/TFE en entreprise »

Posted by beablenews sur juillet 2, 2007

 

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Axé sur la santé humaine, BioWin a pour ambition de former, d’attirer et de retenir en Wallonie un capital humain d’excellence
Vous souhaitez faire partie de ce capital d’excellence ?Vous avez envie de mieux cerner le type d’emploi que vous pourriez exercer dans un futur proche?

Le programme BioWin « mémoire/TFE en entreprise » peut vous aider.

Les entreprises membres de BioWin, actives dans des secteurs innovants tels que

  • la biopharmacie,
  • les outils diagnostiques et les technologies biomédicales,
  • les réactifs biologiques et les technologies de laboratoires,
  • les fournisseurs et les services de biotechnologies,
  • etc.

proposent des thématiques de mémoires/TFE sur www.biowin.org afin de vous donner l’opportunité de réaliser un travail sur un projet industriel. Cette mise en situation dans le monde du travail vous permettra d’appréhender les métiers que vous pourriez y exercer, d’orienter en toute connaissance votre carrière professionnelle future et, qui sait, pourrait être votre tremplin vers l’emploi.

Actuellement, 13 PME et 2 Grandes Entreprises ont proposé 73 thématiques de mémoires/TFE pour des candidats inscrits dans les filières des sciences appliquées (bio-ingénieur, ingénieur civil, ingénieur industriel, informatique) et dans les filières scientifiques classiques (biologie, chimie, sciences biomédicales, pharmacie, bio-statistique, mathématique).

Comment participer ?
Allez sur le site www.biowin.org, (onglet TFE/mémoire),
Si une thématique vous intéresse, complétez le formulaire de candidature téléchargeable et renvoyez-le par courrier électronique à rosemay.delrue@biowin.org
Si aucune offre ne correspond à vos attentes, contactez Rose-May DELRUE (064/31.07.00) pour vous aider dans vos recherches

Afin de vous permettre de réaliser un travail correspondant à vos attentes, notre programme finance les frais de déplacement entre votre domicile et l’entreprise à raison de 0,25 €/Km avec un montant maximum de 12,5 €/jour.

BioWin
Personne de contact : Rose-May DELRUE
Tél. : 064/31.07.00
Fax : 064/26.02.97
Courriel : rosemay.delrue@biowin.org

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Etude économique de la viabilité des stations de biométhanisation pour la production d’énergie verte en Belgique

Posted by beablenews sur juillet 2, 2007

Etudiant en dernière année d’un baccalauréat en comptabilité et, plus précisément, en option « création d’entreprise » à la Haute école Robert Schuman de Libramont, notre tâche consistait en la réalisation d’un plan financier et en l’étude financière d’un projet. Après nous être tournés vers l’écologie, étant donné les enjeux qu’elle suscite actuellement, nous avons examiné plusieurs thèmes de projet pour finalement retenir la bio-méthanisation.

Ce procédé consiste à fermenter de la matière organique en absence d’oxygène afin de produire un combustible : le méthane. Ce gaz, une fois récupéré et purifié, servira à alimenter des moteurs qui entraîneront des turbines productrices d’électricité (Schéma 1).

Biométhanisation

Les effluents d’élevage (lisier et fumier) ont été choisis comme source de matière organique.
Ces matières abondent dans notre pays et posent des problèmes de pollution : l’azote y est présent sous forme lessivable par le ruissellement des eaux de pluie, pollue les sols et les nappes phréatiques (nitrates). Ce sont donc des candidates idéales pour le procédé de bio méthanisation. En effet, grâce à la fermentation, le résidu obtenu est un digestat non odorant et nettement moins polluant pour le sol. De plus, ces matières sont disponibles gratuitement auprès des producteurs, un système d’échange avec du digestat étant mis sur pied. Les effluents d’élevage restant un apport de matière organique important pour les exploitations agricoles, le principe d’échange résidus/digestat est, selon nos calculs, la meilleure technique à la fois pour l’agriculteur et pour nous.

En fonction de l’évolution du projet, d’autres matières organiques (pelouses, déchets ménagés, déchets d’industries,…) pourraient être acceptées afin d’optimiser la production électrique et surtout, assurer une production constante.

Le méthane obtenu par fermentation sert à alimenter des moteurs modifiés pour fonctionner sans « carburants classiques ». Ces derniers jouent deux rôles : entraîner des turbines électriques et dégager de la chaleur qui sera utilisée pour chauffer la cuve de fermentation. Ainsi chauffée, la cuve présente des conditions optimales qui permettent d’accélérer le processus de digestion microbienne. La chaleur utilisée à cette fin ne représente cependant qu’une faible part de la chaleur totale produite. L’énergie excédentaire peut donc être redistribuée sur un réseau thermique afin de chauffer des habitations.

Notre chiffre d’affaire peut se décomposer en trois éléments :

Les certificats verts qui sont des subsides octroyés par la Région Wallonne au prorata de l’économie de dégagement de CO2 engendrée par notre station. Il faut également savoir que plus la chaleur produite par notre installation est valorisée, plus le nombre de certificats verts est important. Les certificats verts représentent approximativement 75% de notre chiffre d’affaire.
La vente de la production électrique sur le réseau. Nous avons estimé cette partie du chiffre d’affaire réalisé à 25%.
Le troisième élément, qui n’a pas été pris en compte dans notre chiffre d’affaire, mais qui pourrait à l’avenir jouer un rôle, est la production de chaleur. Nous n’avons en effet pas tenu compte de ce point pour l’estimation financière car la mise en place de structures nécessaires à la canalisation de cette chaleur n’a pas été envisagée au moment du lancement de ce projet.

L’investissement total de notre installation s’élève à, approximativement, 650.000 euros. Les capitaux propres représentent le tiers de cette somme le restant étant financé grâce à un emprunt bancaire.

Selon nos calculs, le seuil de rentabilité de notre installation sera atteint au terme de la deuxième année de fonctionnement. La rentabilisation est, quant à elle, estimée à plus ou moins sept ans.

Par notre projet, nous valorisons donc l’agriculture en intégrant complètement certains de ses sous-produits dans le circuit de l’énergie verte.

Encore au stade expérimental dans notre pays (on ne compte que quatre sites en activité, à savoir, Attert, Recht, Surice et Nidrum), ces installations pourraient se développer comme c’est déjà le cas en Allemagne et au Grand-Duché du Luxembourg où, respectivement, 2.700 et 23 installations fonctionnent à plein rendement.

Pour le groupe, Loïc Vanopdenbosch

e-mail

Références :

« Methavolt+ » Haute école Robert Schuman 6800 Libramont par Mathieu Franchimont, Sultan Aktan, Renaud Latour, Loïc Vanopdenbosch
Bureau d’études IRCO Sprl – Facilitateur en biométhanisation – Vade mecum technique et administratif
La ferme du Faascht ASBL « Au pays de l’Attert », merci à Monsieur Glaude

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Quel avenir pour la Recherche scientifique en Belgique francophone ?

Posted by beablenews sur juillet 2, 2007

Le 30 mai dernier s’est déroulée la première activité organisée par BeABLE_Sciences : une table ronde intitulée « Quel avenir pour la recherche scientifique en Belgique francophone ». Celle-ci a permis de confronter les points de vue et de créer le dialogue entre les politiciens et les scientifiques.

Les programmes des différents partis
Licenciée en droit, Mme Dominique Simonet, remplissant simultanément deux mandats en tant que Vice-présidente et Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Relations internationales de la Communauté française d’une part, et Ministre de la Recherche, des Technologies nouvelles et des Relations extérieures de la Région wallonne, d’autre part, représente le parti du Cdh. Pour Mme Simonet, la mise sur pied du centre spatial de Liège et du Giga ainsi que l’aspect pluridisciplinaire de tels centres de recherche sont relativement importants. Elle souligne également le rôle essentiel du ministre en charge en tant que coordinateur de ces différents pôles d’intérêt. Pour elle, la création d’un pôle d’attraction inter-universitaire « nord-sud » permet le travail commun, la coordination et la valorisation du savoir. Mais cela laisse encore, pour Mme la Ministre, un goût de trop peu. Enfin, Mme Simonet insiste également sur l’importance qu’elle accorde aux recherches réalisées dans les domaines de l’énergie renouvelable et de la gestion climatique.

Egalement licencié en droit, Mr. Jean-Claude Marcourt est Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Commerce extérieur de la Région wallonne et représente le Parti Socialiste (PS). Il rappelle premièrement les ambitions des Chefs d’Etat et de Gouvernements européens à atteindre, d’ici 2010, des valeurs d’investissement en recherche équivalentes à 3% du PIB (Barcelone, 2002). Il expose ensuite les différents moyens pouvant être mis en œuvre afin de soutenir la recherche dont la défiscalisation des universités à différents taux, la nécessité de mieux coordonner l’espace belge de la recherche. Pour lui, la fragmentation constitue un point négatif majeur de la recherche belge. Il trouve également intéressant de revaloriser la carrière du chercheur et tout ce que cela implique. Pour terminer, Mr. Marcourt insiste sur la nécessité de favoriser le développement et l’utilisation d’énergies renouvelables.

Docteur en Médecine, Mr. Daniel Bacquelaine préside depuis 1999 le groupe du Mouvement Réformateur (MR) de la Chambre des représentants. Membre du Bureau de l’Assemblée, il est membre effectif des commissions Santé publique, Poursuites, Dépenses électorales, Règlement et Réforme du Travail parlementaire de la Chambre. Mr. Bacquelaine accentue le fait que la première nécessité politique au niveau de la recherche est la liberté de cette dernière. Est-elle toujours garantie ? Il aborde quelques sujets tels que la polémique présente au sujet de la recherche effectuée à partir de cellules souches ou encore la controverse concernant l’utilisation des O.G.M. Il lui semble évident que la recherche en tant que telle doit se développer sans objectif quantifiable et représente bien souvent une aventure vers l’inconnu. Il rappelle également brièvement les objectifs de financement évoqués à Barcelone et propose d’aller plus loin dans le cadre de la défiscalisation, notamment lors des dépôts de brevets.

Finalement, Mr. Philippe Henri, ingénieur civil et titulaire d’un master en management, se présente en tant que directeur politique Ecolo. Comme ses « adversaires », il rappelle également quelques chiffres tels que l’objectif d’atteindre les 3% du PIB en ce qui concerne les investissements en R&D au sein de l’Union Européenne. Malheureusement, après une hausse assez prometteuse permettant de passer de 1,69 % à une part de 2,17 % du PIB consacrée à la recherche, une chute de 0,24 % est observée. Il axe principalement son discours autour de deux points essentiels. Le premier concerne le défi climatique pour lequel il rappelle l’objectif de diviser les émissions de CO2 par 4 et l’importance du développement de nouvelles technologies et de l’utilisation d’énergies renouvelables. Le second point essentiel de son exposé est l’importance des efforts à mettre en jeu afin d’éviter le déséquilibre entre la recherche fondamentale et appliquée. Il ne discute pas l’intérêt de la création de Spin-offs et du développement mais rappelle le rôle primordial de la recherche fondamentale dans le développement de la recherche appliquée. Pour terminer, il souligne le rôle du secteur fédéral en tant qu’impulsion (un minimum de coordination est essentiel au développement de la recherche) et l’importance de simplifier la vie du chercheur lui-même.

Le débat
Question 1
Dans une première question, le manque de chercheurs en Wallonie est évoqué ainsi que le problème du financement de la recherche appliquée et de la recherche fondamentale. La Belgique n’avance pas assez vite par rapport au reste du monde (U.S.A.).

Réponse 1
Mr. Henry (Ecolo) ne nie pas le déséquilibre existant entre les axes de recherche fondamentale et appliquée ni l’existence de philosophies de recherche différentes existant entre les U.S.A. et la Belgique, accusée d’une hiérarchie trop importante et d’un esprit de concurrence trop marqué. Il compare notre système à celui des Flamands. Il fait clairement ressortir que ces derniers possèdent plus de moyens financiers et que les Wallons sont en retard dans ce domaine. Pour lui, la suggestion d’imiter le système américain pourrait être envisagée mais ne suggère, toutefois, de ne reprendre qu’une partie de celui-ci. Selon lui, il est primordial de commencer par la résolution des problèmes de déséquilibre et de désorganisation présents en Belgique.

Selon Mme Simonet (Cdh), la recherche fondamentale est essentielle. Elle rappelle qu’au niveau belge, la structure est telle que la recherche fondamentale est financée par la Communauté française et la recherche appliquée par la Région wallonne. Le financement de la recherche au sens global est donc dépendant de deux niveaux de pouvoirs distincts. A son grand regret, il en résulte, dès lors, une grande difficulté de contrôle.

Mr. Bacquelaine (MR) souligne que la recherche fondamentale nourrit la recherche appliquée ainsi que le rôle indispensable de cette première. De plus, il rappelle que le volume financier alloué à la recherche est proportionnel au niveau de croissance de la Belgique.

Mr. Marcourt (PS) précise que les industries ont besoin de la recherche fondamentale afin de pouvoir créer de nouveaux produits. Pour lui, il est important de décloisonner les universités dans le but d’améliorer et de favoriser les interactions entre les chercheurs. La Région wallonne a dégagé de l’argent pour la recherche appliquée dans le cadre du plan Marshall. Selon Mr. Marcourt, les chercheurs wallons constituent la richesse de la Wallonie.

Question 2
Une deuxième question a permis de mettre en évidence les efforts des politiques en matière de recherche, ainsi que les avancées réalisées jusqu’alors. Toutefois, certains points restent à améliorer. Par exemple, la rédaction de projets de recherche fait partie d’un moment essentiel dans la vie d’un chercheur au même titre que la rédaction du rapport de recherche ou de l’article scientifique relatant les résultats obtenus. Cependant, un dysfonctionnement est actuellement observé au niveau des pairs. La Belgique présentant une surface relativement restreinte par rapport à d’autres états, le nombre d’experts présents dans l’ensemble de domaines de recherche est limité. Les scientifiques reviewers sont alors placés dans une situation de conflits d’intérêts. Il pourrait, dès lors, être intéressant de pouvoir faire appel à des sociétés spécialisées dans la rédaction de projets, tout en veillant à conserver le but recherché par le scientifique. Une remarque est toutefois faite par rapport aux grands regroupements d’équipes de recherche. En effet, ceux-ci risquent de diminuer la saine concurrence qui fait avancer les projets.

Réponse 2
La réaction de Mme Simonet face à ce commentaire est un rappel de l’importance des réseaux. Pour elle, le modèle des petits pays peut être utile à observer. La Flandre, notamment, fait appel à des experts internationaux. Un regroupement des petits pays ou la création d’un bureau chargé de l’évaluation et de la réorientation de la recherche pourrait, selon elle, être une voie utile dans la construction d’une masse critique.

Mr. Marcourt suggère, par contre, de modifier le fonctionnement en place. Selon ce dernier, le système appliqué actuellement est trop lourd car trop hiérarchisé. Ce problème est présent au niveau européen mais également au niveau des entreprises. Il suggère également l’établissement d’un bureau de reviewers international.
Un rappel est toutefois réalisé par rapport au recrutement des experts étrangers dans le plan Marshall.

Selon Mr. Henry, il serait intéressant de procéder à un « état des lieux » des publications belges. Ce dernier soulève également l’importance de l’implication des industriels dans le choix des projets. Même si l’Europe met en place des systèmes d’accréditation, il serait nécessaire de réorienter l’intérêt de la recherche.

Enfin, Mr. Bacquelaine propose une réflexion sur le statut du chercheur. Pourquoi les chercheurs ne reviennent-ils pas ? Selon ce dernier, la politique n’est pas unique responsable des problèmes soulevés. Cette fuite des cerveaux n’est pas synonyme de mobilité. Il devient nécessaire d’améliorer l’attractivité du statut du chercheur (telle qu’une meilleure stabilité, des perspectives d’avenir plus intéressantes ou un avenir, tout simplement). En effet, le besoin d’un régime plus stable se fait de plus en plus sentir mais le chercheur doit également pouvoir se réorienter plus facilement.

Question 3
La troisième question interroge les représentants des partis sur le danger potentiel de suppression de budget de la recherche suite aux élections du 10 juin 2007.

Réponse 3
Mr. Henry confirme qu’il existe effectivement un risque que le budget alloué à la recherche soit supprimé. Selon lui, une négociation devra être réalisée avec le nouveau gouvernement. Cependant, il se veut rassurant et précise que le maintien d’un budget réservé à la recherche sera défendu par son parti.

Mr. Marcourt affirme que les prochaines négociations risquent d’être relativement difficiles. Néanmoins, selon lui, il n’est nullement question de régionaliser ce domaine. L’aboutissement de toute négociation dépendra toutefois de la composition du nouveau gouvernement et selon la position prise par la partie flamande où la recherche n’occupe pas la première ligne des préoccupations dans la politique de régionalisation.

Mr. Bacquelaine porte un discours similaire.

Mme Simonet rapporte les dires du premier ministre selon lesquels la recherche est importante et présente de nombreux intérêts. Selon elle, ces futures négociations sont donc nécessaires.

Question 4
La fuite des cerveaux est le thème de cette dernière question. D’où vient cette fuite ? Il souligne d’autres points non encore abordés au cours de cette soirée tels que le problème des index de citation, le manque de postes universitaires, la différence à faire entre la recherche fondamentale dite « marchande » et la recherche fondamentale dite « des théoriciens », etc. Quelle est la place accordée à cette dernière catégorie ?

Réponse 4
Mr. Henry suggère un problème de cotes ainsi qu’un rééquilibrage nécessaire quant à la répartition de l’ensemble des filières de recherche. Ce travail nécessite une écoute de l’ensemble des domaines de recherche.

Un refinancement est la solution apportée par Mr. Marcourt. Il est important, selon lui, de revoir la carrière du chercheur, de favoriser la mobilité de ceux-ci mais tout en leur permettant de revenir. Concernant les autres sujets abordés, il souligne que la recherche fondamentale ne s’oppose pas à la recherche appliquée et que l’ensemble des secteurs doit être maintenu et développé.

Mme Simonet s’interroge sur les capacités du monde politique quant à la détermination exacte des besoins dans le domaine des sciences. Les politiciens sont-ils aptes à réaliser la meilleure affectation des moyens mis au service de la science ?

Finalement, Mr. Bacquelaine suggère d’engager davantage de chercheurs et aborde le problème de la défiscalisation, de la diminution du taux de TVA concernant l’achat d’équipements de laboratoire, etc.

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Editorial

Posted by beablenews sur juillet 2, 2007

Chers membres,

Tout d’abord, nous tenons à souhaiter la bienvenue aux nouveaux membres qui, par curiosité ou, comme nous l’espérons, par vif intérêt, nous ont fait l’honneur de rejoindre le cercle grandissant de BeABLE_Sciences. Nous tenons également à remercier les premiers auteurs de remarques et suggestions faites suite à la parution du premier numéro et à encourager les autres, dont le clavier démange, à nous soumettre leurs avis et/ou idées. Sachez que toute remarque est prise en compte et fait l’objet d’une réponse directe ou indirecte.

Alors, n’hésitez plus et à vos claviers…

Ces derniers mois ont été plus ou moins agités dans le monde politique au rythme des différentes élections, d’abord en France, puis en Belgique. BeABLE_Sciences, quoique de position neutre et apolitique, a profité de cette occasion pour marquer son intérêt pour les programmes des différents partis politiques concernant le monde scientifique. C’est pourquoi une table ronde a été organisée ce mercredi 30 mai afin de pouvoir rencontrer les représentants respectifs de chacun des 4 partis et de faire connaître leur position aux membres de la communauté scientifique. Cette première grande activité mise sur pied par notre association s’est soldée par un succès certain, encourageant pour son expansion et son développement futurs. Un compte rendu, aussi complet que possible, est proposé afin de rafraîchir la mémoire aux personnes présentes et de donner envie aux absents de nous rejoindre lors de nos activités ultérieures.

Alors que les journaux se parent de titres plus ou moins choquants rapportant faits et preuves des modifications climatiques observées au cours de ces dernières décennies, certains de nos scientifiques s’interrogent sur des moyens plus spécifiques permettant de trouver un compromis intéressant entre nos besoins et nos moyens. Ainsi, l’utilisation du biométhane est, selon Mr. Loïc Vanopdenbosch, une solution possible et intermédiaire à certains problèmes écologiques et économiques. Ce dernier, récemment diplômé en économie, nous présente les raisons de ce choix en tant que sujet de fin d’étude et a aimablement accepté de planter le décor quant à la problématique et l’explication des processus appliqués ou applicables. Nous l’en remercions.

Enfin, Mme Rose-May Delrue nous fait l’honneur de nous présenter Bio-Win, le Pôle de Compétitivité Santé de Wallonie dont l’objectif est de réaliser un maillage efficace des compétences requises pour promouvoir le développement de nouveaux produits diagnostiques et / ou thérapeutiques en Région Wallonne. Bio-Win propose ainsi différentes thématiques de projets de fin d’étude ou de mémoires.

Avant de vous abandonner à votre lecture, une dernière petite remarque : n’oubliez pas de visiter régulièrement le site afin de prendre note de l’évolution de certaines rubriques telles que l’agenda, les futurs articles à paraître, etc.

Nous vous souhaitons à toutes et tous une bonne lecture…

L’équipe de BeABLE_News

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